Les travaux de création d'un escalier
  

 

Vestiges de la tour d'escalier  

Jusqu'en 1946, une tourelle d'escalier existait, demi hors-oeuvre, en façade ouest du bâtiment d'habitation.

Menaçant ruine, elle a été démolie en 1946. La partie en-œuvre a été conservée et une nouvelle façade réalignée a été reconstruite.

Les pierres excédentaires et celles des marches d'escalier ont été utilisées pour la construction d'un nouveau puits situé au nord des bâtiments, le puits précédent existant dans la cour étant pollué puisqu'en aval des étables.Escalier provisoire 1946-1997

  

Quelque temps plus tard, les fermiers se sont plaints de ne plus pouvoir accéder au grenier, dans lequel ils avaient stocké leur blé ! Une portion de plancher a donc été démolie dans le bâtiment central, et une échelle de meunier y a été placée.
Un plancher a été créé dans la tour, sous lequel la laiterie a été aménagée.

Traçage au sol de l'escalier   

En août 1997, un escalier a été dessiné et réalisé dans la demie tour subsistante, dans l'attente (!) de la reconstruction d'un escalier de pierre.

Il est réalisé en bois. Un "mur d'échiffre central" a été dressé, sur lequel des marches ont été fixées. Côté murs extérieurs, un limon constitué de portions successives (pour suivre la courbe irrégulière) scellées au plâtre.Limon scellé au mur

  

Bien évidemment, chaque marche est très différente de tout autre et doit donc être réalisée d'après un patron précis.

Les premières marchesEt ça monte !  

  

L'escalier ne dessert pour l'instant que le premier étage de la partie centrale : sa poursuite en direction du second étage pose des problèmes importants compte tenu de l'inclinaison importante des parois.

En novembre 2000, après la réfection du linteau de la porte d'accès au jardin, la porte reliant la tour d'escalier au grenier du bâtiment d'habitation a pu être réouverte.

L'escalier doit être prolongé de quelques marches pour atteindre cette porte.


L'ouvrage terminé
Un grand merci à Christophe Arnion, coréalisateur de cet escalier, et à sa femme Joëlle qui a largement soutenu les équipes de travailleurs !

  
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